lundi 13 février 2012

Un soudeur dans le moteur !

Mettez un tigre dans votre moteur ! Vous vous souvenez peut-être du slogan de ce pétrolier dont la mascotte a longtemps été un sympathique félin asiatique ? (si non, voir la pub à gauche).

Et bien en fait de tigre, c'est un soudeur qui a séjourné dans le moteur de mon Isetta Velam. 
Le cas est malheureusement assez habituel à en croire les témoignages que j'ai recueilli.

Avoir rempli le bi-cylindre d'huile dès la prise de possession de la microcar n'a rien changé : il était déjà trop tard.
Je vous épargne les longs discours, voici des photos du haut moteur après le (difficile) démontage.


Les pistons riment avec calamine et oxydation.
Vu l'arrachement du traitement de surface du cylindre ?

Je suis plusieurs pistes pour le remettre en état en dépensant juste ce qu'il faut :
- décapage et re-traitement type Nickasil ou Revalloy,
- ré-alésage, re-chemisage,
Et il apparaît difficile de faire sans une paire de pistons / segments neufs. Leur taille dictera celle du ré-alésage.

Naturellement, je vous tiendrai informé de celle qui a été retenue et je partagerai ici la ou les adresses ''qui vont bien''. 

Ce journal de la restauration d'une Isetta Velam ayant pour vocation de marcher dans les deux sens, vous pouvez aussi laissez vos infos dans la zone commentaires. Et n'hésitez pas à me contacter, si vous avez un haut moteur complet neuf ou en bon état.

isettavelam49 at gmail.com

jeudi 9 février 2012

Etat des lieux, épisode 3

J'ai entamé le démontage de l'Isetta dans les Vosges où j'habitais pour raisons professionnelles. Muté à Paris, sans possibilité de garage, j'ai descendu l'Isetta en Provence dans la famille. C'est là que j'ai poursuivi le démontage au rythme des congés payés.
Voici quelques photos de la carrosserie totalement ''dépoilée'' avant sa réfection.

La carrosserie nue. On distingue la plaque d'identification, à l'avant du passage de roue en bas à droite.

La porte, avant lavage et dépose du pare-brise.

Le plancher oxydé. Notez que l'emplacement de la roue de secours est intact.
La batterie n'a donc pas été déplacée sous la banquette.
Vu comme ça, le dessous m'évoque le visage d'un robot.

L'aile avant gauche. On distingue encore un peu la nervure.

L'ampleur des travaux à réaliser dépassant mes compétences, j'ai confié le travail de carrosserie à un ami passionné et rétif à l'usage facile du ''mastic''.

Résultat à voir dans un prochain billet !

lundi 6 février 2012

Vu sur internet


Ma veille quasi-quotidienne du web pour dénicher informations et pièces m'amène parfois à trouver des pépites. J'ai déjà mentionné le site brésilien dédié à l'Isetta Romi. 

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le blog d'un américain restaurant une Isetta BMW.

Ca se passe ici : http://bzisettas.blogspot.com/C'est une mine d'informations sur l'Isetta 300 de la fabrique bavaroise et un excellent outil de comparaison avec la VELAM.
En prenant le temps de naviguer sur ce blog, vous découvrirez comme moi qu'il y a des similitudes (notamment au niveau du châssis arrière) permettant d'envisager d'acquérir certaines pièces tels que les amortisseurs ou les flectors chez, par exemple, http://www.oldtimerteile.net/ .

Un avis à exprimer ? Une information à partager ? 

La zone commentaires ci-dessous est là pour ça !

mercredi 1 février 2012

Isetta VELAM : toutes différentes ?

J'ai détaillé très récemment une autre Isetta Velam, roulante, et produite en 1955. C'est à dire un avant celle que je restaure. Je n'avais pas mon appareil photo, et j'ai promis de ne pas divulguer sa localisation. 
Mais je ne résiste pas au plaisir de partager ce que j'ai vu :

- elle est équipée de pneus fabriqués par Chambrier père et fils. Il m'a semblé reconnaître l'écriture typique des produits Dunlop. "Pour rouler à 60 km/h, ça va bien.'' ont commenté ceux qui m'ont accueilli,

- les anneaux Neiman ont été remplacés par des anneaux de marque Trigano, en 35 mm de large ! Ils sont assez faciles à trouver semble-t-il. Je vous tiens au courant !

- la capote : elle est noire, la mienne est grise. L'armature est métallique et le verrouillage s'effectue sur le côté avec des loquets très similaire à ceux des déflecteurs. (J'ai une armature en bois et le verrouillage se fait à l'avant, grâce à deux tirettes),

- à l'arrière, un porte-roue de secours sous lequel est vissé une longue plaque d'aluminium. Elle intègre les feux d'origine et contient en son centre, une plaque d'immatriculation rectangulaire (exit la plaque carrée vu que la place est prise par la roue de secours !) entourée de l'éclairage de plaque réglementaire,

- trois fines flûtes, façon hot-rod américain, dépassent de la carrosserie côté gauche. Un pot d'échappement adaptable ou une option d'époque ? La mienne est équipée d'un pot conforme à celui de l'illustration de la R.T.A.,

- la batterie a été déplacée sous le siège puisque la roue de secours n'y est plus  (adaptation postérieure à la livraison ?). La mienne est toujours à la place montrée par la R.T.A., c'est à dire à proximité du moteur,

- la porte est dotée d'un imposant vide poche en tôle. (un accessoire d'époque ?) Il est revêtu de velours. On trouve le même revêtement par dessus l'habillage carton en pied de poule gris qui semble être un standard sur les VELAM,

- les ailes sont lisses, alors que les miennes (modèle 1956) dont dotées d'une fine nervure,

- Et enfin, le carburateur Solex type AHCD est équipée d'un curieux filtre à air, façon boite de masque à gaz, relié sauf erreur de ma part au tuyau de chauffage.

Tout ce qui précède paraîtra peut-être superficiel aux experts de l'Isetta VELAM. J'espère que cela intéressera les néophytes et que, tous ensemble (comme diraient les autres), nous allons pouvoir réunir et partager le plus d'informations possibles
C'est le but de ce blog, ma restauration n'est qu'un prétexte !

Libre à vous de commenter ci-dessous ou de m'adresser un mail : isettavelam49 (at) gmail.com