Impossible de
réparer les outrages sur la carrosserie de l'Isetta Velam
sans avoir à la repeindre en intégralité. Telle est la conclusion de l'état des lieux.
Au moment de lancer la rénovation, je ne connais pas la teinte d'origine, je veux dire la nuance exacte (1). Blanc, oui, mais lequel ? Il y en a des centaines !
Et puis je suis contraint par un budget limité. Il en découle le parti-pris de
mélanger le neuf et le ''d'époque'' rénové ou nettoyé. Alors je demande une teinte se rapprochant autant que possible de la couleur d'origine telle qu'elle
avait vieillie.
Le dessous du capot de ''tableau de bord'' est passé au spectrographe. Epargné
par la corrosion externe, à l'abri de la lumière mais pas de
l'oxydation naturelle, ce dessous est à nos yeux le meilleur
échantillon possible du temps passé.
Pour encore plus de
''réalisme'', je demande une finition satinée plutôt que
vernie.
Le résultat cadre plutôt bien avec mon attrait pour les objets dans leur jus,
racontant leurs histoires à qui sait les regarder.
Nous verrons
quand tout sera remonté si j'ai fait le bon choix.
(1) Je l'ai apprise depuis : NH61 Shetland white L7884, ce serait chez Dupont de Nemours, l'équivalent moderne du blanc d'origine.